Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, tombe amoureux de la môme Capu. Elle a un toit temporaire, prêté par un ami d’ami. Lui est fauché comme les blés. Ils vivent quelques premiers jours merveilleux mais un soir, sirènes, explosions, coups de feu, policiers et militaires envahissent la capitale. La ville devient terrifiante... Bouleversés, Sitam et Capu décident de déguerpir et montent in extremis dans le dernier train de nuit en partance. Direction la zone - « la grisâtre », le pays natal de Sitam. C’est le début de leur odyssée. Ensemble ils vont traverser la banlieue, l’Europe et la précarité...
HECTOR MATHIS
EDITIONS BUCHET/CHASTEL
16 AOUT 2018
208 PAGES
K.O. Un roman qui aurait pu m’échapper pour cause d’un titre trop commun. Un roman dont je croise la couverture plusieurs fois sur Netgalley. C’est finalement en voyant qu’il s’agit d’un premier roman
que j’ose, clique et demande la lecture. Les premiers romans sont toujours des risques à pile ou face. On s’aventure, on abandonne les têtes connues pour une plume à découvrir, pour une histoire à ouvrir. Dès la première page, la plume m’enchante, me saisit et me voila partie pour une lecture surprenante.
Paris. Le chaos règne dans la capitale. Des cris. Le feu. L’horreur à la porte de chacun. L’ignoble dans les yeux de tous. Le monde est devenu flammes. Perdition. La télévision crache les informations, évoque des bombes au delà de Paris, dans les autres capitales, partout en Europe. La fin s’annonce. Apocalypse que présente l’auteur. Dès les premières pages, au commencement des premières lignes, le répit s’absente pour le lecteur. C’est une course en avant, un souffle qu’on ne pourra pas reprendre entre les mots. Fuir. Comme Capu et Sitam, s’accrocher à leurs guenilles, se faufiler à leurs poches. On embarque, on cavale.
K.O c’est le récit de Sitam et d’une ribambelle de camarades, de connaissances, de toute une troupe humaine qui s’agglutine, s’efface et revient auprès du personnage principal. Il y a Archibald, le sdf qui écoute l’histoire de Sitam. Capu, la gamine dont il s’est amouraché. Benji, le pote retrouvé. Et Lariol, figure d’un maitre. Les personnages s’articulent autour de Sitam, vont et viennent, s’offrent une valse dans la vie du jeune homme. Sitam, c’est la figure de l’errance, du camarade qu’on ne peut retenir. Voyageur des nuits. Un personnage à la fois effacé et fantasque de ses idées. Un amoureux de la littérature, un écrivain en devenir.
K.O nous entraîne dans une atmosphère tantôt oppressante, tantôt joyeuse de part les rencontres qui ponctuent le récit. On s’offre un souffle lorsque Sitam se promène dans les rues d’Amsterdam, mais on suffoque aussitôt, on s’affole. K.O, c’est une écriture de l’urgence. Des mots qui deviennent serpe. Un parcours qui sillonne entre amitié, fin du monde, et quête de soi.
Un roman qui se dévore.
Une atmosphère qui entoure, engouffre.
Une partition pour détraqués.
que j’ose, clique et demande la lecture. Les premiers romans sont toujours des risques à pile ou face. On s’aventure, on abandonne les têtes connues pour une plume à découvrir, pour une histoire à ouvrir. Dès la première page, la plume m’enchante, me saisit et me voila partie pour une lecture surprenante.
Paris. Le chaos règne dans la capitale. Des cris. Le feu. L’horreur à la porte de chacun. L’ignoble dans les yeux de tous. Le monde est devenu flammes. Perdition. La télévision crache les informations, évoque des bombes au delà de Paris, dans les autres capitales, partout en Europe. La fin s’annonce. Apocalypse que présente l’auteur. Dès les premières pages, au commencement des premières lignes, le répit s’absente pour le lecteur. C’est une course en avant, un souffle qu’on ne pourra pas reprendre entre les mots. Fuir. Comme Capu et Sitam, s’accrocher à leurs guenilles, se faufiler à leurs poches. On embarque, on cavale.
K.O c’est le récit de Sitam et d’une ribambelle de camarades, de connaissances, de toute une troupe humaine qui s’agglutine, s’efface et revient auprès du personnage principal. Il y a Archibald, le sdf qui écoute l’histoire de Sitam. Capu, la gamine dont il s’est amouraché. Benji, le pote retrouvé. Et Lariol, figure d’un maitre. Les personnages s’articulent autour de Sitam, vont et viennent, s’offrent une valse dans la vie du jeune homme. Sitam, c’est la figure de l’errance, du camarade qu’on ne peut retenir. Voyageur des nuits. Un personnage à la fois effacé et fantasque de ses idées. Un amoureux de la littérature, un écrivain en devenir.
K.O nous entraîne dans une atmosphère tantôt oppressante, tantôt joyeuse de part les rencontres qui ponctuent le récit. On s’offre un souffle lorsque Sitam se promène dans les rues d’Amsterdam, mais on suffoque aussitôt, on s’affole. K.O, c’est une écriture de l’urgence. Des mots qui deviennent serpe. Un parcours qui sillonne entre amitié, fin du monde, et quête de soi.
Un roman qui se dévore.
Une atmosphère qui entoure, engouffre.
Une partition pour détraqués.
Très loin de mon genre de lecture, mais tu parles très bien du roman...
RépondreSupprimerVery nice blog you have here
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