J'avais huit ans quand j'ai su que je ne finirais pas mes jours ici. Qu'ici je ne deviendrais personne. Qu'ici je n'aimerais personne. Qu'ici, rien. Je ne ressentirais rien. J'avais huit ans et j'ai décidé de partir un jour. J'ai choisi de ressentir. J'ai choisi de souffrir. À partir de là , je suis condamnée à cette histoire.
SUJET INCONNU
LOULOU ROBERT
EDITIONS JULLIARD
16 AOUT 2018
AMOUR, ADOLESCENCE, VIOLENCE
Se construire.
Se détruire.
Recomposer.
C'est une gamine qui s'évade. Cherche sa place. Pas ici. Ailleurs. S'enfuir d'un chemin qui semble tracé. Paris comme nouvelle destination. Liberté de mouvements et de pensées. Paris comme déclenchement d'une chute.
Amour violacé.
La beauté dans chacun de ses traits.
La seduction dans ses gestes.
Un jeu de menteur. Un amour monstre.
Des émotions en derive.
Se détruire.
Recomposer.
C'est une gamine qui s'évade. Cherche sa place. Pas ici. Ailleurs. S'enfuir d'un chemin qui semble tracé. Paris comme nouvelle destination. Liberté de mouvements et de pensées. Paris comme déclenchement d'une chute.
Amour violacé.
La beauté dans chacun de ses traits.
La seduction dans ses gestes.
Un jeu de menteur. Un amour monstre.
Des émotions en derive.
L'amour est monstre. L'amour transforme. Métamorphose. C'est une relation qui se tisse sois l'œil du lecteur. Prémices et déchéance. Un triptyque du vice. Séduire. Créer la dependance. Ligoter l'âme et le corps.
Des romans ayant pour thème l'amour. Je fuis. Je ne m'arrête pas. A d'autres. Mais ici. C'est la surprise d'une monstruosité sentimentale. D'émotions crasses. Un cambouis amoureux.
L'écriture, plus que le récit. Une plume qui tranche. Scalpe. Ne s'embarrasse pas de fioriture. L'essentiel uniquement. Pas embellissement. C'est surprenant. Fascinant. Les mots entrainent le récit forment une cadence. Un galop. Une effervescence qui mène à la panique. Tourner les pages et saisir toute la gravité. Loulou Robert nous emporte. Nous transporte à travers une atmosphère noire. Opaque. La sensation d'étouffer un peu plus à chaque page. Des mots qui suffoquent. On prend peur. On questionne. Comme une volonté de hurler à la fuite.
A la dernière page.
Le cœur tambourine encore.
Lecture fiévreuse.
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