LES VEILLEURS T.1, JEAN-LUC BIZIEN



Alors que Paris est victime d’un virus qui transforme ses habitants en monstres, et notamment les adultes, quelques groupes de jeunes « immunisés » tentent de survivre dans ce qui est devenu un enfer. À l’extérieur, l’armée a entouré la ville d’une immense muraille pour éviter la propagation de l’épidémie. Aucune fuite n’est possible... Et dans ce cauchemar, Marie se découvre enceinte. Attend-elle un bébé ou un monstre prêt à la dévorer de l’intérieur ?

LES VEILLEURS T.1
JEAN-LUC BIZIEN
COLLECTION NAOS
SEPTEMBRE 2018
PARIS, APOCALYPSE, URBAN FANTASY




Les Veilleurs. Voilà un moment que je n’ai pas plongé ma truffe à des univers fantastiques, science-fiction et autres dérivés de l’imaginaire. Pourtant, ces univers-là sont mes favoris, de ceux capable d’ériger l’improbable, de créer de nouveaux mondes. Avec les Veilleurs, je retourne à mes premiers amours. J’en remercie Actu-SF pour l’envoi. 
Les Veilleurs. Une capitale mise en quarantaine. Une ville assiégée de monstres. Des survivants épars. Un gouvernement à la rétine fermée, ne sachant plus comment agir pour contenir le débordement. 

Un pitch efficace, sans fioriture et c’est là tout l’intérêt de ce roman. C’est une course, une cavale, un souffle qu’on ne semble pas pouvoir reprendre, si ce n’est entre deux chapitres. 

Roman choral, chaque chapitre présente un personnage, sa situation. Ils sont nombreux au début, probablement de trop, ce qui égare, un peu, le lecteur mais la redondance des prénoms permet de se situer, de mieux s’accaparer leur histoire. Snipers du gouvernement d’un côté. Survivants de l’autre. Esseulés. La fille promise. Tous virevoltent dans une histoire qui enchaîne les actions, le mouvement nécessaire à la survie
Paris est le lieu des malheurs. Lieu étonnant. D’ordinaire, on se situe dans d’autres contrées, on s’éloigne de la France. Ici, c’est à Paris que se déroule l'innommable. À Paris que détalent les humains, que cavalent les monstres. Virus ayant contaminé la population. Les humains deviennent des bêtes, ces créatures qu’on croit évadées d’un livre d’horreur : vampires, goules, lycans. Un choix de lieu intéressant, qui autorise une plongée plus aisée dans l'univers proposé.
Entre l'action s'immisce des questionnements, des émotions. Qui est le plus ignoble entre l'humain et la créature ? Sont-ils finalement égaux ? Premier tome que j’ai pris plaisir à lire. De l’urban fantasy saupoudrée d’apocalypse. Il me tarde d’en connaître la suite. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Adbox

INSTA