LE TOP TEN TUESDAY est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par (The Broke and the Bookish) et repris en français par (Frogzine).
Il n'existe pas vraiment de livre que je refuserai de lire pour son sujet. Je n'ai pas peur des descriptions particulièrement gores, ni des sévices, ni de toutes les autres noirceurs et horreurs qu'on peut trouver. Au contraire, plus ça promet d'être ignoble et plus je vais y plonger avec joie et curiosité. Les seuls livres que je refuse de lire, ce sont les romances.
J'ai basé la liste sur celle de mes propres trouilles.
Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés » ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans… Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour.
Je précise que je déteste les clowns ? Que j'ai malencontreusement vu la scène la plus ignoble lors d'un passage furtif dans le salon alors que mon père regardait le film ? C'est peut-être le seul livre qui m'a réellement effrayée. M'empéchant de dormir plusieurs nuits de suite.
MANU LARCENET, BLAST Tome 1
De premier abord, rien pour me faire peur ou me dégouter. Et finalement, c'est le personnage principal qui me répugne. Sans savoir pourquoi. Peut-être pour le fait qu'il accumule toute la misère du monde. Difficile d'achever la lecture des quatre tomes. Lecture dont je passe totalement à côté.
Un homme seul, obèse et sale, est amené au commissariat. Ce qu'il a fait, pourquoi il est là, nous n'en saurons encore rien. Au cours de l'interrogatoire, confession impudique, il va livrer sa vie et expliquer au lecteur passionné comment il a, un jour, lâché prise, et est parti sur les routes à la recherche du Blast - cet instant magique où tout s'illumine et sa vie devient parfaite.
De premier abord, rien pour me faire peur ou me dégouter. Et finalement, c'est le personnage principal qui me répugne. Sans savoir pourquoi. Peut-être pour le fait qu'il accumule toute la misère du monde. Difficile d'achever la lecture des quatre tomes. Lecture dont je passe totalement à côté.
Éditeur parisien, Ludovic Escande est plus habitué aux salons littéraires qu’aux bivouacs en haute montagne. Un soir, il confie à son ami Sylvain Tesson qu’il traverse une période difficile. L’écrivain lui lance : « Mon cher Ludovic, on va t’emmener au sommet du mont Blanc ! » Il n’a jamais pratiqué l’alpinisme et souffre du vertige. Pourtant il accepte, sans réfléchir. S’il veut atteindre le toit de l’Europe, il devra affronter les glaciers à pic, les parois vertigineuses, la haute altitude et le manque d’oxygène. La voie que lui font emprunter Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin est périlleuse pour un débutant.
Le vertige. Peur commune avec M. Escande. Gravir un sommet. Oser aller au delà du plancher. J'ai eu peur, j'ai tremblé, je me suis imaginée mille morts pour l'auteur.
Nous sommes au regret de vous informer que vous allez être frappé par une mort prématurée dans les prochaines vingt-quatre heures. Toute l'équipe de Death-Cast est sincèrement désolée de vous perdre. Vivez pleinement cette journée, ok ? " Le 5 septembre, un peu après minuit, Mateo et Rufus reçoivent chacun le funeste appel. Ils ne se connaissent pas, mais cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour final. Heureusement, il existe aussi une appli pour ça, Le Dernier Ami.
La technologie et ses dérives. Black Mirror m'effraie à chaque épisode. Ce livre présente l'idée la plus ignoble qui pourrait être développée par la société : prévoir la mort, l'annoncer le matin-même. Savoir que le décompte est de 24h me tétaniserait.
Le jour où il est sorti du coma, Rick s'est demandé s'il n'était pas en pleincauchemar. Autour de lui, tout a changé : les morts ne meurent plus, maispassent leur temps à dévorer les derniers humains. Rick est entouré dezombis, tout simplement. Son obsession : retrouver sa femme et son fils.En espérant qu'ils ont survécu dans ce monde devenu fou.J'ai pris du temps avant de me lancer dans la série. Les zombies, c'est ignoble, ça pullule de chairs disloqués, ça gargouille de pourriture. Tout ce qui est monstre / créature m'oblige à me planquer sous ma couette. Heureusement, le comics est moins creepy.
Le marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Haule se voient confier une mission, retrouver une patiente dangereuse qui s'est évadée de Shutter Island, une véritable forteresse bâtie sur un îlot au large de Boston, où l'on enferme et on soigne des aliénés dangereux qui se sont rendus coupables de meurtres. On est en pleine guerre froide, dans les années 1950 et l'on parle beaucoup de conditionnement, de manipulation, de lavage de cerveau. À quelles expériences se livrent les médecins de cet inquiétant laboratoire, où les repères habituels ne fonctionnent plus ?
Devenir toqué. Etre enfermé entre quatre murs. Devenir sujet d'une expérience.
Avec ce thème, un King me semble plus qu'approprié :)
RépondreSupprimerKing, il a écrit sur toutes les trouilles. d'ailleurs, ça fait des années que j'ai abandonné la lecture de ses romans :/ faudrait que je reprenne.
SupprimerSi la mort annoncée à l'avance te met mal à l'aise n'essaies jamais de lire le manga Ikigami... tu suis un homme qui travaille à la mairie son job consiste à remettre l'ikigami 24h avant la date à la personne... au début il ne se pose pas de question puis peu à peu il va remettre en cause la société dans laquelle il vit (ce qui est interdit evidemmment) car cette dernière implante dans chaque enfant une capsule qui s'ouvre entre les 16 et 24 ans je crois pour genre 5% de la population pour rapeller à tous la valeur de la vie...
RépondreSupprimerce n'est pas que le thème me met "mal à l'aise". c'est plutôt que l'idée d'une mort programmée me fait complètement flipper. (les dérives de la technologie me fascinent tout autant qu'elles m'effraient xD). du coup... je prends note de ce manga ;p
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