MALÉDICTION FINALE T.1



Au retour d’un voyage de fin d’études, sept étudiants perdent le contrôle de leur véhicule et percutent quelque chose sur la route. Ils découvrent avec horreur une étrange bête dotée d’un corps de vache et d’une tête humaine ! Effrayés, ils tuent l’animal et s’enfuient. Mais ce dernier revient les hanter dans leurs rêves et leur révèle une terrifiante prophétie : il ne leur reste plus que sept jours à vivre ! Pour échapper à ce compte à rebours macabre, ils vont devoir percer le mystère de cette créature surnaturelle !

JUN WATANABE
ÉDITIONS KOMIKKU
14 JUIN 2018
SEINEN / FANTASTIQUE / THRILLER



Une jaquette qui se démarque des mangas que je reçois cette journée là. Un visage aux couleurs sombres, seulement animé par un rouge suintant de plaies récentes. Premier tome d’une saga de six. Je me lance.

Ils sont sept à vadrouiller en voiture. Sept pour qui l’alcool se faufile entre les veines. A la traversée d’une forêt, c’est la panique, l’accident de leur voiture qui vient buter contre l'innommable, l’improbable vérité. Sortir. Affronter. Espérer que ce n’est qu’un animal. Pas un humain. C’est le refus de la responsabilité qui heurte chacun des crânes. De leurs craintes, elles s’avèrent mineures, pas à la hauteur de ce qui s’érige devant eux : un monstre. Une vache à tête humaine. 

Réduire à néant la vision d’une réalité qui ne convient pas.
Abattre le couperet sur la nuque de l’animal.
Revenir, ne plus en parler, se croire débarrassé.

L’événement s’oublie le temps de quelques pages. Assez pour revenir à leur vie d'insouciance bientôt martelée

Le récit s’offre une construction classique des thrillers horrifiques. Les événements s'enchaînent entre présentations des personnages, enclenchement du compte à rebours et premières morts réclamées. On pourrait se croire dans une réécriture comme il en existe des dizaines du thème abordé dans Destination Finale. Et vous, si il ne vous restait que 7 jours à vivre, que feriez-vous ? Cependant, Watanabe offre une particularité à son récit. 

Une légende japonaise.
Un yôkai kudan.

De récit purement horrifique, on se faufile dans le fantastique, au coeur des légendes, on s’immerge au folklore japonais. Et c’est là toute l’originalité du récit




3 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas, mais je suis super tentée. Le début est classique mais c'est le genre de trame qui fonctionne bien avec moi...

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  2. Ouh tu me l'as bien vendu ! Faut que je le teste celui-là ! Si tu aimes bien ce genre là essaye à l'occasion Hide-Out chez Ki-oon c'est un one-shot mais une petite pépite !

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  3. Peut-être un petit poil trop horrifique pour moi...

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