LA MONTAGNE NOIRE, MARIA JALIBERT



Discret et rêveur, Rémi se sent à l’écart dans la colo où il passe l’été. À tel point que lors d’un pique-nique dans la Montagne Noire, il est oublié par le groupe. Difficile de ne pas se laisser submerger par la peur, seul et perdu au cœur d’une forêt pleine de mystères !

MARIA JALIBERT
EDITIONS DIDIER JEUNESSE
19 SEPTEMBRE 2018
128 PAGES
DEUIL, CONTE, NATURE




Deuil de l'enfant.
Remi. C’est ce gamin à l’air maussade depuis quelques mois. En retrait de ses camarades, à l’orée de sentiments joyeux. Pour lui faire oublier la tragédie de sa perte, il est décidé qu’il ira en colonie de vacances. Voir du monde. Côtoyer d’autres enfants. Changer d’environnement. Mais la colonie, c’est plutôt synonyme d’enfer pour lui. Des repères qu’il n’a plus, des gens qu’il ne connaît pas, et surtout aucune envie de galoper à l’extérieur.

Pourtant…
Au détour d’une balade en fôret.
L’égarement.
La solitude.

apprendre, se débrouiller, prouver ses capacités.
Parce qu’il se retrouve seul, il doit apprendre à se débrouiller, à ne plus compter sur les autres. Manuel d’un castor junior qu’il semble se réciter. Trouver des solutions. Ne pas se laisser abattre. C’est là tout l’aspect intéressant du personnage - sa volonté de survivre, de ne pas se laisser dévorer par la forêt. Pourtant, Rémi, ce n’est qu’un gamin, un petit à la portée des loups.

des allures de contes.
D’un récit de survie, d’un roman initiatique, on vogue vers le conte. Fillette qu’il rencontre. Univers onirique dans lequel il se plonge, vogue sur quelques pensées féériques d’un monde que lui seul aurait découvert.

Un roman destiné aux plus jeunes, à ces marmots d’une dizaine d’années, mais il est toujours plaisant pour l’adulte que je suis de déguster ces histoires frôlant les contes.

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